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Depuis la création de l’aréna du Centre sportif et culturel, le hockey occupe une place de choix à St-Jean-Vianney. Notre envoyé spécial, Patrick Plante, a rencontré Denis Aubé, responsable du programme de hockey interscolaire et entraîneur de nos trois équipes.
Denis a longtemps joué au hockey, progressant jusqu’au collégial AAA, lorsqu'il fréquentait le cégep de Saint-Jérôme. Il est entraîneur depuis 25 ans, passant d’une catégorie à l’autre, des plus jeunes joueurs jusqu'à ceux du midget AA. Pour une cinquième année, il fait partie de l’équipe d’entraîneurs des équipes interscolaires du collège et il est également moniteur de PAQ pour les activités sportives.
Comment en est-il venu à s’installer à St-Jean-Vianney? Si bien des membres du personnel inscrivent leurs enfants au collège, cette fois, le contraire s’est produit : le fils de Denis, élève du collège, a attiré son père... Sachant que Denis était retraité du monde des pompiers et qu’il avait du temps libre, on lui a proposé de devenir moniteur, à temps partiel, dans le cadre des activités sportives du PAQ. Ensuite, son intérêt bien connu pour le hockey l’a conduit à prendre en charge une équipe, puis deux... Denis connaissait déjà plusieurs de ces jeunes joueurs, les ayant côtoyés dans le hockey civil, au sein des équipes de la Rive-Nord, et il avait plaisir à les retrouver au collège.
À l’extérieur du collège, Denis est toujours intensément impliqué dans son sport. Il est président de l’Association de hockey mineur CLL, c’est-à-dire Charlemagne, Le Gardeur et L’Assomption, qui regroupe 850 jeunes. Il est aussi Gouverneur des Pionniers de Lanaudière, une organisation pour le hockey élite AA qui couvre le grand territoire de Lanaudière et comprend deux équipes pee-wees AA, deux bantams AA, une midget AA et enfin, une formation midget espoir. Le hockey chez les jeunes n’a donc aucun secret pour Denis...
Le programme de hockey à St-Jean-Vianney
Qu’y a-t-il de nouveau, en hockey, cette année? Denis souhaitait favoriser la formation d’équipes plus stables, avec des joueurs davantage présents à leurs entraînements, puisqu’ils n’entrent plus en conflit avec l'horaire des équipes civiles, sans négliger l’importance de la réussite scolaire.
Il a proposé, à chacune des trois équipes, un entraînement à 6 h 30 le matin, une fois par semaine. La glace de l’aréna étant à la disposition du collège toute la journée, il n’y avait aucun problème de ce côté. Notre entraîneur ne savait pas si l’idée serait bien accueillie par les jeunes; ses vœux ont été plus que comblés. Il en est à la huitième semaine d’entraînement, et tous les joueurs sont fidèles et très ponctuels. Si nos Dragons admettent que le lever est parfois un peu dur, dès qu’ils sont sur la glace, ils sont prêts à se donner à plein! Après une heure à se défoncer, une bonne douche les rafraîchit et ils arrivent en classe frais et dispos. Plusieurs hockeyeurs demandent à Denis de multiplier les entraînements le matin; et l’entraîneur, réellement passionné, n’hésite pas à venir retrouver ses jeunes, même les jours où il ne travaille pas.
L’entraîneur constate par ailleurs que certains joueurs, qui évoluaient tant au civil qu’au sein des Dragons, ont laissé leur équipe civile pour se concentrer sur l’équipe du collège et garder la plupart des soirées libres pour faire leurs travaux scolaires.
En plus de l’entraînement du matin et des deux matchs qui se jouent habituellement chaque semaine, Denis retrouve ses jeunes lors des périodes de PAQ, pendant lesquelles il organise, pour des élèves de toutes les classes du secondaire, des activités de hockey sur glace.
Le hockey interscolaire
Le hockey est véritablement un programme scolaire, en ce sens que la priorité va à la réussite scolaire. On ne peut être membre d’une équipe de hockey si on ne réussit pas en classe. Ainsi, lorsque les joueurs doivent être libérés de leurs cours pour aller disputer des matchs à l’extérieur, ils doivent d’abord obtenir la permission des enseignants, s’assurer de connaître les devoirs à faire, etc. Si les conditions ne sont pas réunies, l’équipe doit se priver du joueur.
En septembre, des pré-camps se sont déroulés pour les trois équipes. Une quarantaine de joueurs étaient inscrits à chacun d’eux. À la fin, une sélection a été faite pour conserver vingt joueurs par équipe. Le choix, insiste Denis, ne s’est pas fait uniquement dans le but de conserver les meilleurs joueurs, mais aussi en fonction de la disponibilité des jeunes et de leur réel désir de s’impliquer à fond.
De plus, Denis s’était donné un mandat : dans chacune des équipes, il tenait à avoir un jeune qui n’avait jamais joué au hockey. Il considère que c’est le rôle d’une équipe scolaire de donner la chance à des jeunes d’essayer un nouveau sport. L’entraîneur est heureux de constater que les trois jeunes qu’il a choisis sont actuellement ceux qui ont le plus de cœur à l’ouvrage. Même s’ils sont encore limités côté performance, étant donné leur manque d’expérience, il est persuadé qu’à la fin de la saison, tous les trois seront aptes à s’inscrire dans une équipe civile.
Le choix de tels joueurs est un avantage que procurent les sports scolaires et Denis en est très fier. Un autre aspect très positif des équipes scolaires, signale-t-il, est que les jeunes subissent beaucoup moins la pression de l’extérieur. Les équipes interscolaires, même si elles se font compétition, existent d’abord pour donner le goût du jeu aux élèves, pour leur permettre de développer leurs compétences, leur esprit d’équipe, mais d’abord et avant tout pour leur permettre d’avoir du plaisir. Selon Denis, « un joueur scolaire doit arriver avec le sourire au début du match, et repartir avec le sourire à la fin, peu importe le résultat. » C’est là la mission principale d’un programme sportif dans un établissement d’enseignement.
Petite présentation des équipes
L’équipe pee-wee est la plus variée. Elle comporte des joueurs qui évoluent dans le AA au civil, d’autres dans le B ou le BB, ce qui donne des forces inégales. Denis cite le cas d’un jeune qui joue bien en-deçà de ses capacités au civil, mais qui a un talent exceptionnel qui peut être exploité chez les Dragons.
L’équipe a disputé trois matchs depuis le début de la saison, avec une victoire de 5-4 contre Notre-Dame, une défaite de 5-6 contre Bourget et un match nul, 4-4, contre Jean-de-Brébeuf. La prochaine rencontre se tiendra à Regina Assumpta, le 17 novembre.
 Denis fonde beaucoup d’espoirs sur l’équipe bantam. C’est une formation pleine de promesses, qui devrait pouvoir se rendre loin dans les séries. Elle a actuellement une faiblesse dans les filets, mais un entraîneur spécialisé a pris les gardiens en main, et les aidera à développer tout leur potentiel.
Félix Champagne a été choisi capitaine de l’équipe bantam : nouveau venu au hockey, il est le plus motivé des joueurs. Toujours premier aux entraînements et aux matchs, il encourage constamment ses partenaires et méritait grandement de remplir cette fonction.
Après six matchs, les Dragons ont une fiche de quatre victoires et deux défaites; ils occupent la troisième place au classement général. Leur prochaine partie se jouera au Collège Français de Longueuil, le 16 novembre.
L’équipe juvénile est souvent la plus difficile à entraîner, parce que les joueurs, plus âgés, ont bien d’autres préoccupations que le hockey : cours de conduite, travail à temps partiel, etc. Selon Denis, la chimie est toutefois excellente entre les joueurs, et les entraînements le matin devraient permettre de souder l’équipe.
 Les Dragons juvéniles, qui font partie du pool A de la ligue, tout en affrontant tant des équipes classées A que AA, ont déjà disputé cinq matchs depuis le début de la saison. Le prochain se jouera à domicile; c’est donc un rendez-vous, le jeudi 18 novembre, à 16 h 30, alors que nos joueurs affronteront Jean-de-Brébeuf.
Christophe Desmarchais, joueur novice, est le capitaine de l’équipe juvénile. Denis raconte que lorsque Christophe a commencé la saison, avec un bel équipement tout neuf, il a fallu l’aider à s’habiller, parce qu’il s’habillait à l’envers! Christophe s’entraîne sans relâche, entre autres pendant les PAQ, et depuis le début de la saison, il a progressé de façon incroyable! Un joueur à surveiller!
Denis en profite pour dire qu’il n’y a pas d’âge pour commencer à jouer au hockey : « quand un jeune veut, s’il a les atouts, s’il a du monde pour l'aider, on peut l’emmener loin! »
Voilà trois équipes à suivre et à encourager, tout au long de l’hiver! N’hésitez pas à consulter les pages des Dragons pour connaître l’horaire des matchs de nos représentants!
Marie Douville
Dam'dou rédaction - conception
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