Parmi la population du collège, des talents de toutes sortes sont à l’œuvre. C’est toujours avec plaisir que nous soulignons un exploit impressionnant réalisé par l’un ou l’autre des élèves. Cette fois, c’est une jeune pianiste qui ravit les honneurs.

Aurélie Hugron, du foyer 42, est une pianiste étonnante. Elle a commencé à étudier le piano à l’âge de cinq ans et demi et ne s’en est jamais lassée. Elle a suivi les classes Préparatoire et Enfantine, pour ensuite entamer sa progression selon les années. Elle est maintenant en huitième année, sur une échelle qui en comporte neuf.

Aurélie suit des cours privés donnés par Chantal Bertrand, une professeure associée à l’École de musique Vincent-d’Indy. Cette année, le cours d’interprétation dure une heure et demie par semaine, auquel s’ajoute également un cours d’une heure réservé à la théorie, l’harmonie, l’histoire de la musique et le solfège. Bien sûr, tout cela ne va pas sans une à deux heures de pratique par jour, sept jours par semaine!

Les pièces qu’Aurélie travaille sont imposées par le programme; elle fait un choix dans une présélection proposée dans chaque type de musique devant être interprété, soit Baroque, Sonate, Étude, XXe siècle et des études spécifiques. Cette année, notre artiste a porté sa préférence sur Printemps canadien, une œuvre du compositeur québécois André Mathieu, qui fait partie de la classe XXe siècle. Elle a commencé à étudier cette œuvre en août 2010. En novembre, elle l’a présentée au Concours de musique canadienne.

Le 2 avril dernier, après avoir poursuivi son travail sur cette œuvre pendant plusieurs mois, elle l’a interprétée devant les juges du concours Inter-Élèves de Vincent-d'Indy, dont l’objectif, précise-t-on sur le site de l’école, est « d’encourager les élèves à fournir un effort soutenu dans la préparation de leur répertoire, de leur donner l’occasion de se présenter en public et de partager avec d’autres jeunes comme eux l’amour de la musique ».

Sa prestation a permis à Aurélie de remporter la deuxième place en classe XXe siècle de huitième année. Elle a également obtenu une deuxième place en classe Baroque pour son interprétation de Prélude et fugue no 9 de Jean-Sébastien Bach. Grâce à ces deux prix, elle a eu le privilège de jouer lors du concert gala de l’École de musique Vincent-d’Indy, le 16 avril. Elle a alors interprété Printemps canadien, avec beaucoup de talent, devant une foule considérable.

Poursuivra-t-elle sur cette lancée dans des études supérieures? Peut-être... Mais comme Aurélie réussit bien dans de nombreuses matières, des chemins multiples s’ouvrent devant elle! Ce qui est certain, c’est que le piano sera toujours là pour embellir sa vie! Félicitations, Aurélie!

Marie Douville, avec la collaboration d’Yves Hugron
Dam’dou rédaction – conception