Deux événements d’envergure se tenaient en fin de semaine : la finale de la Coupe Grey et la remise du Prix Cécile-Gagnon... Si la première a pu être décevante, la remise du Prix Cécile-Gagnon, par contre, en a réjoui plus d’un!
Comme nous l’annoncions la semaine dernière, Frédéric Tremblay, du foyer 43, était en lice pour ce prix remis par l’Association des écrivains québécois pour la jeunesse à l’auteur d’un premier roman jeunesse. Trois auteurs étaient finalistes pour le prix, dont Frédéric pour son roman Une ruse inversée, paru en mai dernier chez Joey Cornu éditeur.
Dans l’atmosphère exaltante et incomparable du Salon du livre de Montréal, la remise du prix avait lieu à l’Agora, samedi midi. Le prix était remis par madame Cécile Gagnon, dont le nom a été donné à ce prix pour souligner son incroyable carrière en littérature jeunesse, historique et traditionnelle (entre autres, les « anciens enfants » se souviendront peut-être des cahiers Passe-Partout et de la revue Coulicou...).
Comment se sent-on, lorsqu’on est en nomination pour un tel prix? Fébrile? Eh non... Frédéric a su déjà développer une très belle philosophie, qui lui sera sans doute longtemps utile dans la belle carrière qui l’attend :
« Je n'étais pas du tout anxieux, ni impatient, ni quoi que ce soit qui puisse tourner autour de ces états d'être. Je voulais rester paisible comme d'habitude, donc je me suis rendu à la remise du prix avec en tête l'idée qu'il allait être remis à un des deux autres participants. Ce n'est pas par manque d'estime ni par fausse modestie : seulement c'est un excellent moyen de se laisser une petite surprise. De cette façon, j'ai été vraiment étonné d'être déclaré lauréat. Et si ce n'avait pas été le cas, ç'aurait simplement confirmé ma perception de départ. Pas d'attente, pas de déception. Pas de rancune envers le possible gagnant. »
Victoire!
Pas d’attente, donc, mais une très grande joie, puisque Frédéric a remporté le prix pour Une ruse inversée. Madame Cécile Gagnon, une dame très sympathique, chaleureuse et humaine, a félicité Frédéric et lui a même livré quelques conseils, tout en lui remettant ce prix qui s’accompagne d’une bourse de 1 000 $. De plus, Frédéric et les deux autres finalistes seront invités à rencontrer leurs lecteurs dans diverses bibliothèques de leur région.
Le lancement de L'heure des redevances
Mais les activités ne s’arrêtaient pas là pour Frédéric. En fin d’après-midi avait lieu le lancement de la suite d’Une ruse inversée, L’heure des redevances, accompagné « d’un tourbillon de dédicaces, de poignées de mains »... Des enseignantes et enseignants de Frédéric – de son école primaire, de son ancien collège et de St-Jean-Vianney étaient présents, fiers de féliciter « leur » élève...
Après tous ces événements, Frédéric est arrivé chez lui épuisé, samedi soir... Ce qui lui permet d’avouer son admiration sans bornes pour Michel Tremblay qui signe des autographes cinq jours de suite, cinq heures par jour, sans relâche, pendant le Salon du livre.
Et maintenant?
Frédéric a déjà plusieurs autres romans tout prêts dans ses cartons, qu’il espère bien faire publier. Et il y arrivera... car selon lui, certains d’entre eux sont bien meilleurs que ses deux premières publications. Un auteur à suivre...
En attendant, à glisser sous le sapin de Noël : Une ruse inversée et L’heure des redevances.
Félicitations, Frédéric, et merci de nous apporter du rêve!
Marie Douville
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