8 février 2007
Ne rien laisser au hasard : vaut mieux prévenir!
Prévention intéressante, mais... prématurée?
Un reportage de nos apprentis journalistes…
Une conférence très instructive
Texte de Christine Ouellet-Dumont
Récemment, tous les élèves de quatrième et de cinquième secondaire ont assisté à une conférence sur les jeux de hasard et d’argent. Cet atelier était donné par la Maison Jean Lapointe, organisme qui aide à la réhabilitation des personnes toxicomanes, alcooliques ou ayant des problèmes de jeux. Il avait pour but de nous sensibiliser, pour prévenir ce genre de difficultés, en particulier celles liées aux jeux de hasard et d’argent.
Simon-Pierre Perrault et Geneviève Huppé ont débuté en expliquant ce qui pouvait pousser les gens à jouer : le plaisir, l’excitation, l’apport du gain, le fait de vouloir fuir ou bien pour essayer de récupérer ce qu’on a déjà perdu au jeu. Ils ont enchaîné en nommant les principaux symptômes d’une personne souffrant d’un problème de jeu, c’est-à-dire des problèmes financiers récents ou continus, des signes de stress, une dépression, une perte de sommeil et des emprunts. Ils ont aussi beaucoup insisté sur le fait que les problèmes liés au jeu peuvent toucher n’importe qui, peu importe la classe sociale ou la situation économique.
Les animateurs ont également démenti plusieurs mythes, plus particulièrement ceux concernant les chances de gagner et les superstitions des joueurs. Ils ont finalement expliqué le fonctionnement de la loterie et de plusieurs jeux se retrouvant dans les casinos.
Était-ce vraiment nécessaire?
Texte d’Olivier Colard et Kim Bergeron
Simon-Pierre Perrault et Geneviève Huppé ont su nous informer grâce à une présentation bien structurée, à des notions bien expliquées et intéressantes. Les élèves ont sûrement beaucoup appris, car, dans notre collège et à notre âge, ce sujet ne fait pas vraiment partie des discussions quotidiennes! En plus de nous en apprendre sur ces problèmes, les deux porte-parole nous ont ouvert les yeux sur le fait que les possibilités de gagner à l’un de ces jeux sont extrêmement minces.
Cependant, malgré la qualité de la présentation, nous en sommes venus à nous poser la question suivante : était-ce vraiment nécessaire? Après maintes réflexions, nous avons conclu que les collégiens de chez nous sont susceptibles de développer bien d’autres problèmes que ceux des jeux de hasard et d’argent. Par exemple, nous affirmons sans hésitation que l’alcool, la drogue, la dépression, le manque d’estime de soi, le racisme et le suicide risquent davantage de toucher les jeunes provenant de notre milieu…
La discussion reste ouverte…
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