Justine Dufour-Lapointe : adepte de sauts acrobatiques

QUATRIÈME PLACE À LA COMPÉTITION DE SAUTS ST-HUBERT

Justine Dufour-Lapointe (foyer 16), participait, les 13 et 14 janvier, à sa première compétition provinciale de sauts acrobatiques, au Mont-Gabriel. Elle a pu exécuter ses tout premiers front flip sur le tremplin qui avait été utilisé, quelques jours plus tôt, pour la Coupe du monde. Justine, avec beaucoup de maîtrise, a terminé cette compétition en quatrième place chez les juniors.

Justine fait du ski depuis l’âge de 3 ans, et du ski acrobatique de bosses depuis 5 ans. Elle a entrepris le ski acrobatique pour suivre les traces de ses deux sœurs : Maxime est membre de l’équipe nationale de développement en bosses, alors que Chloé est membre de l’équipe du Québec.

Un entraînement intensif...

Étant donné que les skieurs de bosses doivent exécuter des sauts acrobatiques dans leurs parcours, Justine a décidé de se développer également dans cette discipline. L'entraînement pour ce sport d’hiver ne s’arrête pas pour autant pendant l’été. Justine a passé les vacances estivales au Centre national Yves Laroche, au lac Beauport, pour pratiquer le trampoline et le saut sur rampes d’eau. Elle a bénéficié de l’expertise d’entraîneurs qualifiés, dont Nicolas Fontaine et François Jean, athlètes bien connus en saut.

Cet hiver, Justine participe donc à des compétitions dans les deux sports, soit le ski de bosse et le saut acrobatique. L’entraînement lui demande toujours beaucoup de temps. En plus des deux heures de trampoline par semaine, les matinées des samedis et dimanches se passent à travailler les sauts avec le Québec Air Force Académie au Mont-Gabriel. Enfin, les après-midi des fins de semaine sont consacrés à l’entraînement avec le club de bosses, toujours au même endroit.

Des victoires et des rêves...

Au cours de la dernière saison, Justine a obtenu trois grands prix provinciaux en bosses, dans la catégorie relève, dont deux en simple et un en duel. Elle entretient l’espoir d’accéder à l’équipe du Québec en bosses dès l’année prochaine. À plus long terme, elle rêve des Jeux du Canada de 2011 et, surtout, d’une participation aux Olympiques de 2014.

À voir son allure déterminée et son bel entrain, tous les espoirs semblent effectivement permis. Une carrière à suivre!

Marie Douville

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