La muse inspire nos poètes...
Au cours du printemps dernier se déroulait la 23e édition du Concours annuel de poésie organisé par le Mouvement parlons mieux.
Quelques élèves de cinquième secondaire se sont laissés inspirer par la muse et ont présenté leurs vers à ce concours. Quatre d’entre eux ont réalisé l’exploit de se retrouver parmi les quinze finalistes. Il s’agit d’Isabelle Bélanger, Élizabeth Lafrance-Petrelli, Viviane Robert-Boire et Israël Doré (photo en vignette).
Voici le poème présenté par Israël... On constate que, fidèles à une très longue tradition romantique, les mots du poète traduisent une certaine mélancolie... Un nouveau Baudelaire?
Délivrance
Israël Doré
Le froid de la solitude m’engourdit le cœur Étant seul dans la nuit, je ne sais plus que faire Je voudrais d’une pensée mettre fin à ce calvaire Mais toute ma volonté s’est écoulée en pleurs
Je cherche en vain comment m’accrocher à l’espoir Qu’une jeune femme comme moi, délaissée, m’attend au bout Qu’on saura s’aider l’un et l’autre, tous les soirs
Mais peu à peu je perds la foi et deviens fou Mon cœur toujours se refuse à désespérer Dois-je m’acharner ou subir ma maigre pitance? Dois-je insister ou faire preuve de plus de patience?
Ma tête n’est plus, mais ne cesse de se consumer De l’intérieur, elle prend le contrôle de mes doigts Qui déversent en poèmes tout un flot d’émotions
Mais qu’importent leurs écrits! Je reste seul ici-bas Pourrais-je un jour enfin sortir de cette prison? Qui se fera juge pour prononcer la sentence? J’attends le bourreau qui mettra fin au supplice
La mort m’apparaît maintenant comme une délivrance Je pars donc sans avoir connu le vrai délice Personne n’ayant voulu m’aimer plus qu’en ami
Je tire ma révérence le cœur gros de regrets Abandonné, je suis condamné à tomber dans l’oubli Je ne serai plus seul, ne serai plus, jamais …
Félicitations à tous nos poètes!
Marie Douville
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