Robert Oswald, géologue et père d'un élève, est ve
|
Dans le cadre du cours de sciences de 2e secondaire Robert Oswald, père d’un élève, est venu présenter son métier aux jeunes, un métier qu’on pourrait qualifier d’explorateur des temps modernes : celui de géologue.
« Quand j’étais jeune, j’ai assisté à l’atterrissage de la navette Apollo. C’est une des raisons qui m’a poussé à devenir géologue : j’ai compris qu’avec cette découverte, on pouvait chercher des gisements sur les météorites, la lune et d’autres planètes », raconte M. Oswald, lorsqu’un élève lui demande ce qui l’a poussé à faire ce métier. Géologue de formation, Robert Oswald a voyagé dans de très nombreux endroits, notamment la Baie James et au Burkina Faso. Il décrit son métier avec passion : la géologie l’amène à étudier les propriétés des roches en chapeautant et planifiant des travaux d’exploration. Le géologue travaille de près avec les communautés autochtones et il a également un rôle important à jouer au niveau de la protection de l’environnement. « Dans le passé, les gens pouvaient faire ce qu’ils voulaient, ou à peu près, dans les bois en régions éloignées. Aujourd’hui, il y a des lois et un cadre à respecter. Les géologues doivent toujours être à jour et connaître les lois et règlements, entre autres, tout ce qui touche la protection de l’environnement. Tout le matériel apporté sur un chantier doit être rapporté à la fin de celui-ci », de dire M. Oswald.
Le géologue a l’habitude du travail en régions éloignées et des camps où les travailleurs de chantiers posent bagages le temps de quelques mois. « Les camps n’ont rien à voir avec les camps d’exploration d’il y a vingt ans. Ils sont beaucoup plus confortables et mieux aménagés qu’ils ne l’étaient », ajoute-t-il. Par ailleurs, pour se rendre à bon port, le géologue utilise toutes sortes de moyens de transport : hydravion, hélicoptère, motoneige, bateau, etc. La polyvalence et les capacités d’adaptation sont certainement des atouts pour être géologue. Plusieurs qualités sont également nécessaires : avoir une bonne santé, être bilingue, avoir un bon esprit d’analyse, être autonome et aimer travailler à l’extérieur. À ce sujet, Robert Oswald raconte qu’il n’est pas rare qu’il croise des animaux sauvages sur son chemin : « Il y a parfois des moments très beaux à voir, mais qui sont durs sur le cœur », commente-t-il en parlant de sa rencontre avec deux bébés ours et une maman ourse protectrice.
Nous tenons à remercier M. Oswald pour sa visite et l’enthousiasme qu’il a partagé avec les jeunes.
|