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Le jeudi 21 mai, dans la journée, les cinq classes du collège ont pu assister, pendant leur période de PAQ, à la représentation de la première partie de la pièce de théâtre Douze femmes pour une scène. Vendredi soir, 22 mai, c’était au tour des parents et amis d’assister à la prestation des douze comédiennes dirigées par Éric P. Godin. La pièce au complet était bien sûr présentée.
La troupe de théâtre de cette année se composait des comédiennes :
Alex Cayouette (foyer 32), Andrea Diaz Helmeyer (foyer 22), Audrey Lebel-Richardson (foyer 57), Catherine Lafrenière (foyer 24), Jade Cloutier (foyer 32), Jasmine Benoit (foyer 24), Kariane Lebel-Richardson (foyer 56), Karine Desrochers (foyer 22), Laurence Khan-Rivet (foyer 26), Marie-France Detoudom (foyer 57). Stéphanie Boisclair (foyer 54), et Virginie Ducharme (foyer 52).
L’équipe technique, dont l’appui est absolument indispensable et précieux, était formée de :
Charles-Olivier Hugron (foyer 54), Émilie McDuff (foyer 41), Marie-Andrée Jarry (foyer 42), Pier-Luc Lemieux (foyer 46), Shanna Sarrazin-Laverdure (foyer 42), et Simon Lemieux (foyer 21).
La pièce choisie par la troupe de théâtre cette année est donc Douze femmes pour une scène, écrite par un auteur français actuel, Gérard Levoyer, avec lequel notre metteur en scène, Éric P. Godin, a communiqué au cours de l’année. Il a ainsi obtenu l’autorisation d’adapter quelque peu la pièce et d’y apporter les modifications désirées par la troupe.
Voici le résumé de la pièce, tel que présenté sur le site français de La Théatrothèque (www.theatrotheque.com) :
« Douze femmes, d'horizons et de classes sociales différents, ont pour passion le théâtre qu'elles pratiquent en amateur dans une troupe. Comme tous les ans, elles se réunissent pour choisir la pièce qu'elles vont monter. Le choix n'est pas évident avec une telle distribution. Mais le pire reste à venir : la municipalité a décidé de vendre le petit théâtre dans lequel elles répètent. Alors, ces femmes, fragiles, modestes, timides, maladroites ou tout simplement peu habituées aux conflits, vont s'unir pour entrer en lutte contre les vendeurs de ce lieu qui est le symbole de leur part de rêve et de liberté. »
Chacune des femmes qui compose cette petite troupe de théâtre provient donc d’un univers particulier, et arrive au théâtre avec son bagage unique. À les regarder, il semble bien que rien, dans la vie quotidienne, n’aurait pu les conduire à devenir proches et solidaires les unes des autres. C’est le théâtre qui les rassemble, cet univers de rêve qui leur permet de vivre « autre chose », de s’évader de leur quotidien ou de leur passé. Chacune d’elles, à tour de rôle, laissera entrevoir une petite part de sa réalité pas très rose. C’est donc une pièce exigeante, qui demande beaucoup de maturité, et qui est tout à fait d'actualité, alors que les arts de la scène, qu'ils soient amateurs ou professionnels, manquent toujours de subsides.
La troupe de théâtre a travaillé très fort, tout au long de l’année, pour s’approprier ce texte particulièrement difficile. Comme dans le cas de la pièce choisie, les douze filles – et le directeur-metteur en scène, Éric – ont développé des liens très forts et leur complicité était évidente et très sympathique. Les douze filles se soutenaient et s’encourageaient les unes les autres, et elles ont su produire un spectacle intéressant. Malgré quelques petits blancs, il faut souligner leur grande capacité de mémorisation, particulièrement dans les monologues que plusieurs comédiennes ont eus à livrer. Le rythme dynamique du jeu a permis de ne pas voir passer le temps pendant les deux heures que durait la pièce.
Félicitations à chacune de nos douze comédiennes et aux membres de l’équipe technique, ainsi qu'à Éric P. Godin pour sa grande patience et sa bonne humeur continuelle...
Marie Douville
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