Les élèves de cinquième secondaire inscrits à l’option éducation physique avec David Fullum ont été initiés, au cours des dernières semaines, à un sport étonnant... Le trollball... Il fallait s’en douter, ce sport leur a été proposé par Thierry A. Leguay, grand champion – dit-il – dans cette discipline!

Laissons donc le champion nous présenter le trollball!

ÉPÉES ET TÊTE DE TROLL... VOICI LE TROLLBALL!

Qu’est-ce?

Le trollball fût vraisemblablement créé en Angleterre, mais son origine est réellement indéterminée : la soule, le rugby australien perverti, une bastonnade sportive déguisée entre copains!?!?  Ce sport, à ma connaissance, a toujours eu lieu dans un contexte fantastique à la Seigneur des anneaux (le ballon est supposé être une tête de Troll). Néanmoins, il se joue parfaitement bien hors de ce contexte puisqu’il allie essentiellement des éléments du basketball, de l’escrime et quelques concepts qui lui sont propres.

Quel est le but?

Pour gagner, il suffit de marquer le plus de points pendant un match en mettant le ballon dans le panier de l’équipe adverse.

Données techniques

Le terrain

Il est divisé en trois zones : la zone des joueurs, de chaque côté; la zone de combat au centre; et la zone des guérisseurs, aux deux extrémités.

Seuls les guérisseurs peuvent aller dans la zone des guérisseurs (!); ils y sont à l’abri de toute attaque. Seuls les joueurs ayant une épée et les guérisseurs peuvent se rendre dans la zone de combat. Tous les joueurs n’ayant pas d’épée doivent attendre dans la zone des joueurs de leur équipe.

Déroulement de la partie

Au moment de la mise en jeu, cinq joueurs armés de chaque équipe se rendent au milieu de la zone de combat. L’arbitre met le ballon en jeu en le lançant en l’air, ce qui marque le début de la manche. Les joueurs doivent alors tenter de marquer un point en mettant le ballon dans le panier adverse. Ils peuvent prendre le ballon par les cheveux (pauvre Troll), le frapper du pied, etc. Cependant, on ne peut pas utiliser le ballon comme bouclier ni comme arme!

Pour avancer ou empêcher l’autre équipe de le faire, les joueurs peuvent user de leurs épées pour toucher et immobiliser l’adversaire. Les guérisseurs peuvent entrer dans la zone de combat pour chercher les épées des défunts et les ramener dans la zone des joueurs pour aider les membres survivants. Le jeu arrête lorsqu’un point est marqué. Tous les joueurs retournent dans leur zone et l’arbitre se prépare à remettre le ballon en jeu au centre pour la manche suivante. La partie se termine après vingt minutes.

La touche

Pour immobiliser un adversaire, il suffit de le toucher avec son épée. Tout joueur touché doit se mettre à genou et lever son épée en l’air, pommeau (poignée) vers le haut. Il est considéré comme « mort » et doit attendre qu’un guérisseur vienne chercher son épée pour pouvoir retourner dans la zone des joueurs.

Il est absolument interdit de toucher la tête de ses adversaires (carton jaune)! Seule la touche compte. Ne frappez pas trop fort, ça ne change rien!

Règles avancés

Seul le membre touché devient inutile (1 jambe = à genou; 1 bras doit lâcher ce que la main tient; le corps = « mort »).

Un joueur doit toujours avoir une épée en main, donc un joueur perdant ses deux bras est « mort » et un joueur tenant le ballon doit le lâcher pour avoir une épée. Un joueur mort est à genou et tient son épée bien haute, la poignée en l’air.

Les guérisseurs

Ils sont intouchables sauf lorsqu’ils sont dans la zone de combat. Ils peuvent prendre une épée à la fois de la main d’un « mort » pour la ramener à un remplaçant dans la zone des joueurs. Le joueur « mort » sans épée doit se rendre dans sa zone en gênant le jeu le moins possible.

Si les deux guérisseurs meurent dans la même manche, l’équipe ne peut plus se guérir jusqu’à la fin de la partie!

Les arbitres

Les arbitres ont le pouvoir de déclarer un joueur « mort » s’ils jugent qu’il est touché. Ils peuvent également donner des cartons jaunes (avertissement) ou des cartons rouges (expulsion du jeu) selon les infractions (2 jaunes = 1 rouge). Ils peuvent aussi arrêter le jeu en sifflant. Tous les joueurs doivent alors s’immobiliser immédiatement.

Les décisions des arbitres ne doivent jamais être contestées. N’oubliez pas qu’il n’y a pas de temps d’arrêt, sauf pour des urgences.

En conclusion...

Le trollball mise beaucoup sur un bon esprit sportif. En cas de doute, considérez-vous comme « touché ». L’honnêteté et le bon jugement de chacun amélioreront d’autant le plaisir de tous!

À quand une ligue interscolaire de trollball?

BON JEU!

Thierry A. Leguay

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