21 avril 2007
Rencontre avec Bruno Hébert, auteur et comédien
BRUNO HÉBERT : VOYAGER PAR LES LIVRES
Une collaboration d’Audrey DeBlois
et Vicky Porfilio, apprenties journalistes
Dans le cadre de la Semaine de la lecture, les élèves de l’option journalisme ont eu la chance de s’entretenir, le mardi 17 avril, avec l’écrivain Bruno Hébert. Le lauréat du Prix des libraires du Québec (1997) a transporté les gens présents dans son univers formé de voyages et d’aventures.
Une enfance tourmentée
Le romancier nous a d’abord parlé de son enfance qu’on aurait cru tout droit sortie d’un de ses romans. Bruno Hébert était un enfant turbulent et dyslexique. Il fut d’ailleurs expulsé de plusieurs écoles à cause de ses problèmes de comportements. C’est pourquoi, à l’âge de 16 ans, il ne savait ni lire ni écrire! Son père lui a alors donné une chance incroyable. Jacques Hébert, éditeur, homme de lettres, polémiste bien connu et fondateur du programme Katimavik, a offert à son fils un billet pour faire le tour du monde. Une condition, toutefois : il lui imposait de passer deux mois comme bénévole dans un pays sous-développé...
Aussitôt dit, aussitôt fait : Bruno s’envolait pour Colombo au Sri Lanka. Il y est resté trois ans et y a appris la langue officielle, le singhalais. C’est là-bas qu’il a lu son premier livre, Zorba le Grec, que son père avait glissé dans ses bagages... Il est en quelque sorte un autodidacte de la lecture! Ainsi sont venues pour lui la piqûre des voyages et celle de la lecture!
Une carrière diversifiée
À son retour, il a suivi des cours en études françaises à l’Université de Montréal puis, une dizaine d’années plus tard, une longue formation en art dramatique, à Paris. Il est donc connu autant comme comédien que comme scénariste et écrivain. En 1997, Bruno Hébert a ressenti le besoin de transmettre ses souvenirs et ses pensées en mots.
C’est ainsi qu’il a rédigé son premier roman : C’est pas moi je le jure, basé en partie sur sa propre enfance. En 2000, il a publié Alice court avec René et, en 2005, Le jeu de l’épave. Les voyages conservent la jeunesse
Né en 1958, l’écrivain peut se vanter d’avoir gardé une apparence de jeune trentenaire. La sagesse de ses paroles trahit par contre son âge. Il nous a confié qu’il espérait un jour se défaire des biens matériels qui le gardaient prisonnier. Il espère aussi trouver l’amour. L’aventurier n’a toutefois pas renoncé au grand amour de sa vie : les voyages.
Tous furent surpris d’entendre la cloche sonner après une heure passée en compagnie de ce communicateur passionnant. Son charisme et son humour ont certainement contribué à la réussite de la conférence.
MD
Pour nous transmettre nouvelles et commentaires,
communiquez avec Marie Douville en cliquant sur ce lien :
Dam'dou rédaction – conception