Un petit geste pour changer le monde!
Texte de David Thomas, apprenti journaliste
Le 8 décembre dernier, le comité Amnistie internationale du Collège St-Jean-Vianney a repris du service dans sa lutte pour les droits humains par l’écriture de cartes de vœux de Noël. Ce geste, qui semble bien anodin, est en réalité quelque chose de bénéfique pour les prisonniers politiques, tristement isolés en cette période de l’année.
Depuis le début de l’année scolaire, le comité Amnistie internationale du Collège St-Jean-Vianney continue le travail qui a rendu l’organisme célèbre : défendre les droits humains et combattre les injustices de ce monde. Après avoir défendu son premier dossier à propos des violations commises par les compagnies minières du Canada en Amérique du Sud, les membres du comité attaquent leur deuxième grand projet.
Selon Sébastien Doane, responsable du comité, ce projet consiste en l’écriture de cartes de souhaits (pour Noël, bien sûr) destinées à divers prisonniers politiques parrainés par Amnistie. Ces personnes sont détenues ou même condamnées à mort pour leurs opinions politiques ou sociales. Plusieurs détenus provenant, entre autres, de l’Iran, de la Chine, du Rwanda et même des États-Unis figurent sur la liste des cas observés par Amnistie internationale.
Depuis le 8 décembre, des milliers de personnes ont donné leurs plus sincères encouragements à ces défenseurs des droits humains victimes de traitements injustes de la part de leur gouvernement. C’est l’implication des gens qui fera la différence dans cette campagne concernant la justice et l’égalité. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : entre 2000 et 2006, sur 61 cas de prisonniers, 41 ont pu être relâchés et ont retrouvé la liberté.
Le slogan d’Amnistie internationale pour cette campagne est Écrire, ça libère! Et ça paraît... Alors, faisons notre part également, joignons-nous à ces milliers de personnes qui militent pour les droits humains. Ça donne des résultats, les chiffres en témoignent!
Pour plus de détails sur les cas soutenus cette année par Amnistie, consultez leur site : Écrire, ça libère
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